Prenons pour exemple un brasseur de bière amateur qui produit d’abord pour son entourage puis, voyant que sa bière plait, décide de monter sa micro entreprise. Son produit plait tellement que le supermarché du coin lui propose même de le distribuer pour lui. Quelle chance !
Une des premières choses que le distributeur lui demandera sera le code à barres de son produit afin qu’il puisse le passer en caisse et gérer son stock correctement. Et il est possible que son interlocuteur lui parle d’un organisme dénommé GS1.
Pour éviter tout doublon, ce code à barres devra être unique. Sinon, le gérant du supermarché pourrait se tirer les cheveux si sa bière locale et son Cola ou son café possèdent le même code à barres. Inutile donc d’imaginer pour notre brasseur de confectionner lui-même son propre code à barres avec un logiciel trouvé sur internet.
GS1, le code à barres maker !
Notre brasseur devra s’adresser à l’organisme officiel pour lui fournir le précieux sésame, et cette organisme c’est le GS1. L’objectif de cette organisation est de gérer la normalisation des codes à barres, mondialement, de façon que toute la chaine logistique, du producteur au distributeur, dispose des mêmes méthodes d’encodage.
Ce n’est pas gratuit !
Des sociétés proposent également des codes à barres uniques, à des prix intéressants. (Et oui, le code à barres unique est payant…). Mais comment sont-ils utilisables ? Avant 2002, GS1 distribuait des codes à barres sans cotisation annuelle. Depuis, après une bataille juridique, obtenir un code à barre via GS1 est payant annuellement. Certaines entreprises ont acheté des millions de codes à barres avant 2002 qu’ils revendent maintenant à ces sociétés qui proposent des codes à barres en ligne. Ces derniers sont normalement uniques et donc utilisables. Cela reste une possibilité pour démarrer sans avoir à payer une cotisation annuelle.
Une fois en possession de son fameux code à barres, qui sera un EAN13 en Europe, notre brasseur peut maintenant se présenter à son supermarché mais pas seulement. Son code à barres sera valable pour tous les magasins. Petite précision, les informations contenues dans le code à barres ne font pas référence au produit même ou à l’entreprise productrice.
Multiplier ses ventes grâce au code à barres
Ce n’est pas tout. Dans notre monde où la présence sur le web est incontournable, voir vitale, notre brasseur améliorera sa visibilité de façon considérable et il pourra proposer ses produits sur tous les sites de e-commerce.
En effet, la progression du e-commerce dans le parcoursd’achat n’est plus à démontrer. Les consommateurs utilisent en même temps tousles canaux de ventes, smartphones, ordinateurs ou magasins physiques. Ilsveulent comparer et pouvoir acheter depuis n’importe où. Notre brasseurmultipliera donc ses ventes si ses produits sont identifiés via un code àbarres EAN13 unique. Et son supermarché du coin pourra assurer la traçabilitéde son produit et gérer son stock sans problème.
La prochaine étape est de choisir son imprimante, son logiciel d’édition d’étiquettes et ses consommables, c’est un autre sujet mais qui a néanmoins son importance pour que les codes à barres de notre brasseur soient lisibles de tous !
très interessant, çà me permets de comprendre, un jour ou l’autre alors les millions de code barres d’avant 2002 (qui sont actuellement revendus légalement ) vont bien expirer en nombre et là on sera forcé de revenir vers GS1 ….